mercredi 13 novembre 2013

Combat pour la liberté, 5 « exemples » qui en disent long sur ce concept.


« For freedom and stuff», un cri de guerre tellement repris que bon, à la fin, on se dit que c’est un peu du foutage de gueule, observons plus attentivement quelques exemples de « combat pour la liberté ».
 

La résistance Communiste (1941-1945) :

Le communiste, ce fier résistant à l’envahisseur Allemand. Du moins à partir de 41, parce qu’avant, on les entendait pas trop moufter, les cocos. Faut dire qu’avec le traité entre le Reich et les Soviets, l’Allemand, il n’oppressait pas, il apportait « la civilisation ». Vous savez, comme l’homme blanc en Afrique, sauf que là c’était l’homme Aryen en Europe, c’est pareil. Et d’un coup, en 41, paf, l’Allemand devient un nazi, et il faut libérer la France. Entre-temps ? Les SS marchent sur Moscou d’un pas guilleret, sous le regard amusé de Staline. (Oui, comme sur ses statues, le regard torve, et amusé, torvemusé)

Ici, le concept de liberté est quand même légèrement galvaudé (voir même carrément), mais la seconde guerre a produit bien mieux.


La révolution Cubaine (1959) :

A l’origine était un énième dictateur vivant sur la petite île de Cuba. Alors vinrent les combattants de la liberté (Fidel Castro crew), qui combattirent alors les forces de la liberté (Le dictateur, aidé par les USA). La liberté en sortie vainqueur, puisque Chev Guevara fut tué en Amérique du Sud après avoir fait tués plein de communiste parce qu’il était un commande inepte.

Suivra la baie des cochons, autre grand moment de combat pour la liberté…
 

Y a besoin d'une légende la?


La ligue Athénienne (IV ème s avant J.C) :

Quand les Perses envahissent des villes, qui, bon, okay, elles sont pas bien et tout, mais elles sont Grecques quand même, il faut les niquer. C’est sur ce concept plutôt pas mal, bien lancé par ses tribuns, qu’Athènes se lança dans la création d’une Task force en Egée (La ligue Athénienne). Au début, un impôt est levé pour la protection et le maintien d’une flotte commune. La flotte commune devient rapidement une flotte d’Athènes, et les bleds se demandent qui va les protéger de leur protecteur. La liberté locale aura durée, oula, facile 24h…
 

La 4ème croisade(Moyen-âge):

La 4ème croisade s’en allait peinard pour libérer la terre sainte, et là, paf, enculé de Vénitiens. En gros, les Vénitiens, quelques années avant, l’avaient prise bien profonde de la part des Byzantins (En gros, en mode expropriation de juifs, cassez vous les Vénitiens, on garde votre bordel, see ya).

Donc les croisés, qui partaient sauver Jerusalem, se retrouvent poussés par les Vénitiens, à fumer Constantinople, sous prétexte que bon, quand même, ils sont orthodoxes. Vaguement attiré par les richesses locales (Non, pas du pétrole putain), les libérateurs démontent la ville et en prennent le commandement, puis après s’être fait ramassés leur empereur, reviennent, et ravagent la ville pendant trois jours. Grosse, grosse libération de Jérusalem.
 
Hitler, faisant signe avec sa main que le temps est mitigé.


L’intervention Américaine (1942-1945) :

Remember, l’Europe se fait démolir le cul depuis 5 ans (Oui, la Tchécoslovaquie compte dans l’Europe, et non, l’Europe n’avait pas fait grand-chose sur le moment non plus, en même temps, les sudètes, c’est chouette. Chanson de Claude François). Quand soudain, les Japonais décident de gagner la guerre en un coup avec Pearl Harbor. Bon, ça énerve un peu l’oncle Sam, qui sort alors de sa réserve pour se joindre au RU. Oui, parce que les Japonais étaient copains avec les nazis, alors les Américains pouvaient pas trop se joindre aux nazis aussi.

Non, je déconne, la raison, c’est pas ça. La vrai raison, c’est que si l’URSS gagne cette guerre et libère l’Europe, il n’y aura plus personne pour acheter les films Hollywoodiens et ça, ça fait chier. Alors on sort les drapeaux, et on se démerde pour attaquer le plus tard possible (afin d’être prêt) et le plus tôt (afin de récupérer plus de terrains que les rouges).

Depuis, ça fait 70 ans qu’ils nous emmerdent avec leur « libération » et s’en servent de caution morale à la moindre occasion, tandis que les anglais, qui curieusement eux ont fait la guerre pour rester libre et se sont pointés sur nos côtés, ne disent rien.

 
Et oui, l’exemple est reproductible à l’infini. Les gens ne tuent pas d’autres gens pour le plaisir (ou ne font pas tuer d’autres gens pour le plaisir), ils le font car ils considèrent que le gain possible est supérieur à la perte possible.

La semaine prochaine, nous verrons l’organisation sociale des Léopards.

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