mercredi 23 avril 2014

Brèves de comptoirs... Sagesse de PMU.

NDLR : L'auteur n'ayant pas une grosse actualité ces derniers temps a pris le parti de partager ses impressions sur divers sujets en même temps. C'est hétéroclite, c'est tant pis pour vous.

Ces dernières semaines ont été riches en événements ludiques.

La convention season commence aux USA et les salons se succèdent à un rythme frénétique. Du coup, c'est l'occasion de découvrir des nouveautés à foison. Enfin, c'est ce que je pensais jusqu'à cette année.

Cette année est une année noire de la couverture des news de salons. J'ai écumé les sites, visité tous les blogs dans toutes les langues, récupéré tous les podcasts et vidcasts possibles... Il faut se rendre à l'évidence, le geek a négligé ses comparses et la couverture média des premiers salons de l'année est pire que médiocre. Elle est quasiment nulle.

Même les semi-pros du leakage, les afficionados de la preview, les espions absolus de la nouveauté se sont vautrés dans la fainéantise la plus totale. On a eu du tweet "Wow, trôbô" sans images, du statut Facebook nous disant "tout à l'heure on poste un truc fou" sans suite, des dossiers FlickR préparés à l'avance pour les salons qui sont restés vides ou presque lors du salon et j'en passe.

Bref, le web 2.0 est en train de devenir la feignasse 1.5 et ce n'est pas cool. On ne peut même pas blâmer les éditeurs qui, une fois n'est pas coutume, ont décidé de ne pas privilégier uniquement leurs salons personnels ou la Gencon et ont, au contraire, profité du début de la saison des conventions pour sortir un paquet de nouveautés ou présenter des avant-premières alléchantes.

J'espère d'ailleurs que les prochaines conventions seront un peu mieux couvertes. En tout cas, je vous garantis un article entier sur la GenCon, avec moultes photos. :)


Le mois d'avril c'est aussi l'occasion de cracher un peu plus sur Games Workshop, qui a toujours décidé de ne pas se sortir la tête de l'orifice. La nouvelle supercherie surtaxée ? Le matériel de modélisme.
"Oh les bô zoutils" comme diraient ces abrutis d'orks... (copyright GW)
Je ne suis pas le premier à en parler, Tom Schadle, hobbyiste confirmé (pro) et reconnu le montre très bien dans son article.

Si je comprends et trouve vraiment bien que leurs forêts aient des noms adaptés à leurs produits et qu'ils rendent accessibles ce genre d'outillage nécessaire pour pouvoir travailler leur produit, leur politique de prix est à peu près aussi justifiable que leur politique marketing : pas du tout.

Pour information, pour ceux qui dorment près du radiateur en achetant de la Citadel, les produits de Hobby sont des produits à forte marge chez TOUS les fabricants dans l'industrie du jeu de figurine. Quand je dis forte marge, je parle d'un fois 2 à fois 3 après impôts. Vraiment une GROSSE marge. En l'occurrence, chez GW, on peut même parler de fois 4, eut égard aux quantités vendues/produites. Encore une fois, je ne me plains pas qu'un fabricant marge comme un cochon sur le dos de ses pauvres clients. Après tout, il leur apporte un produit accessible, facilement identifiable pour un besoin particulier.

C'est d'ailleurs ce que l'article de Tom ne prend pas en compte : l'accessibilité du produit et son identification rapide pour un débutant.

Il faut bien comprendre que GW ne veut pas s'adresser au hobbyiste vétéran, celui qui achète ses figurines en Angleterre chez des discounters, celui qui a un aéro d'une marque tierce et qui utilise des peintures de marques variées avec des codes ésotériques et du médium, celui qui farfouille partout pour trouver sa dremel à -35%...

Je l'ai déjà dit, je le redit, ces "clients" sont de mauvais clients. Ils n'aiment pas se l'entendre dire, mais leur pouvoir d'achat est ridicule et leur comportement d'achat est hostile à la marque. Ils ne convertissent pas de nouveaux joueurs et encore moins de nouveaux clients sur le marché dans lequel ils sont (ne niez pas, à chaque fois que vous avez vu un noob, vous avez fini par lui indiquer les trois sites d'achats en gros qui permettent d'avoir une armée pour 50% du prix FR).

En revanche, la ménagère de moins de 50 ans avec deux enfants de 10 et 14 ans, qui ne sait pas quoi faire d'eux le mercredi après midi sera ravie de trouver ce genre de kit dans la boutique rouge locale. Le gamin sera ravi de prendre le forêt "gros bidule" pour percer son "gros bidule". Et même la boutique spécialisée feignasse (il y en a, j'ai des noms) sera ravie de ne pas avoir à se creuser la tête pour trouver les outils, les packager et les vendre, même moins chers, à leurs clients.

4 mecs avec des poils, le reste, c'est pour un titulaire du BAFA.
GW est conforme à son rôle de créateur de joueurs et fait payer le prix fort de cette création dont toute l'industrie profitera ensuite. C'est moralement discutable, c'est commercialement sensé, quoiqu'en disent certains.

Le problème vient plutôt, à mon sens, de l'offre de ces outils. Oui, ils sont trop chers et même pas de bonnes qualités. Mais surtout, il y en a trop (et pas assez à la fois). Je m'explique : on nous rebat les oreilles depuis des lustres (là encore, je vise les "hobbyistes" confirmés) sur le fait que GW fait les plus belles figurines et les plus beaux kits et que leur plastique est le meilleur. Si je suis d'accord sur l'accroissement sensible de la qualité de leurs kits, il n'en reste pas moins que ce sont des kits. Il faut donc les découper soigneusement, les ébarber et les frotter pour qu'ils se sentent à l'aise au contact de la colle plastique/cyano... Pour cela, le hobbyiste a une vraie tendance à l'overkill. Et donc à la multiplication des outils pour enlever le petit bout de plastique que personne ne verra.

Un peintre excellent et néanmoins rapide m'a appris un jour : "si le pinceau n'y passe pas, l'oeil n'y va pas et vice-versa". Et il avait raison. Mis à part pour faire du concours de modélisme du type Golden Demon, la plupart des outils susmentionnés ne servent à rien. Et de toutes façons, ces gens qui peignent de façon semi-pro ou pro n'achètent pas ce kit (comme Tom le démontre), plus malins qu'ils sont à acheter sur Amazon. Le cutter demi lune. Pourquoi faire ? Le nécessaire de sculpture. What the Fuck ? Avoir 3 forêts différents. Mais on n'a pas besoin de forer les kits plastiques, ils se collent tout seuls bien gentiment...

Bref, le problème de ce produit pour moi est qu'il a le cul entre deux chaises et qu'il ne justifie pas son prix en terme d'intérêt. Je ne suis pas inquiet, ce sera un best seller de GW, comme toujours avec les produits Hobby et les décors. Mais c'est immérité.


Sinon, cette semaine, le jeu vidéo Warhammer Quest était gratuit sur iOS. C'est tant mieux parce que le jeu est bon mais il est atrocement cher (je ne parle même pas des achats in-app qui sont tout simplement scandaleux comme des DLC inutiles).

J'y ai joué massivement et je me suis rendu compte de deux choses :
  • J'aime toujours le Dungeon Crawling, mais à plusieurs joueurs.
  • J'ai une vieille nostalgie pour les jeux buggués des années 90.
J'en parlais récemment avec des comparses sur Facebook, je regrette les jeux comme Nécromunda dont l'univers avait plus d'importance que le système (qui avec le recul est une horreur qu'il faut tripoter dans tous les sens pour la rendre acceptable à jouer au-delà de la 3ème partie de campagne) et dont les figurines ultra-typées et "so 80's" permettait d'introduire la dose d'humour dans un jeu "trotrosérieux".

Les dungeons crawlers et les jeux en terrain massif se multiplient ces derniers temps, et c'est bien. On pourra reprocher à ces jeux d'être un chouia trop sérieux et peu originaux en terme de développement graphique (la différence entre Sedition Wars et Deadzone ne saute pas aux yeux vu de loin) et de gameplay mais ils existent et sont suffisamment amusants pour certains accumulateurs de boîtes apparemment. (Hein Rafpark, tu croyais que je n'allais rien dire à ton propos ??)


Des héros contre des monstres roses. Mais ce n'est pas le même jeu !
Du coup, ces considérations sur les nostalgies de vieux con et sur le recrutement de nouveaux joueurs m'a fait penser au renouvellement des générations, problématique cruelle de tout éditeur de jeu qui se doit de contenter sa clientèle existente tout en promeuvant son produit ludique auprès d'une nouvelle clientèle. Et quand un jeu a une durée de vie de 2-5 ans, il est compliqué de lui demander de recruter plusieurs générations. Dans la figurine, seul GW l'a fait pour le moment. Privateer Press n'a "que" 10 ans et les autres gammes n'ont pas deux chiffres à leur compteur. Dans la carte, on peut remercier un peu tout le monde.

Je lisais par ailleurs récemment une interview du boss de Fantasy Flight Games sur ICv2 qui parlait de ce renouvellement de génération qui s'était fait grâce aux jeux de cartes à collectionner. Pas Magic, non... Mais Pokemon et Yu-Gi-Ho. En effet, ces deux jeux existent depuis plus de 10 ans et ont permis de recruter rapidement des joueurs dans les boutiques de jeu. Et ces jeunes joueurs, familiarisés avec les geekeries entourant leur jeu favori quand ils étaient "bambins", se tournent naturellement vers des jeux plus complexes, car même en ayant commencé Pokemon à 8 ans (comme ma fille cadette), ils ont maintenant 18 ans et aiment autre chose (même s'ils jouent toujours à Pokemon).

Tellement de mauvais jeux de mots possibles... Mon cerveau vient d'exploser.

Un jour je vous parlerai des cycles de consommation dans le milieu ludique qui ont causé la crise de 2007. Ou pas.

mercredi 19 mars 2014

Le JdR, cette maîtresse exigeante et raide.

L'an dernier, je me suis lancé un défi : faire jouer un jeu de rôle par correspondance à mon groupe d'amis rôlistes.

6 joueurs, un MJ. Les règles de Hunter, the Vigil, le RPG coopératif situé dans le WoD, mon jeu préféré avec l'appel de Cthulhu. 


La meilleure campagne de l'Appel de Cthulhu.
Le meilleur jeu du WoD, le seul à être coopératif.



















Chaque joueur m'envoyait un descriptif de son personnage, je créais la fiche du joueur. Puis une échange de mails par semaine en commençant par des introductions solos pour justifier le regroupement de personnage disparates, de la catcheuse sexy sur le retour à l'immigré clandestin paranoïaque en passant par le médecin de la mafia et le jeune qui a vu trop de films pour oublier la mort de ses parents, jusqu'au mercenaire religieux ou le militaire-chevalier-blanc ou le boxeur de rue.

Bref, pendant quelques semaines, tout roule. Puis vient l'ennemi de la campagne rôlistique classique : le temps qui causera l'échec de cette campagne.

Le jeu de rôle est à mon sens un véritable outil social. C'est un moment de partage doublé d'un formidable instrument d'analyse des personnalités. Mais comme tout bon outil, il faut du temps pour le maîtriser (pun intended) et du temps pour le développer. Et c'est ce qui cause sa chute.

I - Le JdR, instrument de conflit et de plaisir.

J'enfonce une porte ouverte en décrivant le JdR ainsi. Tout rôliste a eu l'occasion de voir en pratiquant tel ou tel jeu avec ses potes que l'on "joue un rôle où l'on se joue soi-même" pour paraphraser Sébastien Célerin, des XII Singes.

Le JdR est une catharsis. Il nous permet de "faire" des choses autrement impossible dans la vie de tous les jours : tuer des zombies, séduire la princesse, avoir des pouvoirs sont les avantages évidents. Mais pouvoir tuer ses potes, les empêcher de réussir, ou au contraire montrer sa domination sur le groupe comme moyen de réussir ensemble sont une autre facette (moins reluisante) du jeu en groupe.
Vous avez tous dans votre groupe un ou plusieurs joueurs qui vont optimiser leur personnage en foudre de guerre pour ensuite rester paralysé à la moindre rencontre par peur de perdre ce personnage dans lequel ils se sont investis. Vous avez aussi tous le "Bobba Fett" (cliquez sur la vidéo ci-dessous, si vous ne comprenez pas l'allusion) qui vient pour boire des bières et manger des gâteaux et ne suit rien de l'intrigue. J'en fais partie, je sais qu'ils existent.




Le Maître du Jeu n'est pas tant responsable du scénario que de la rencontre entre ces personnalités dans une système antagoniste. Il doit les inciter à trouver une raison de s'allier pour taper sur un ennemi commun plutôt que sur les autres joueurs.
En cela, le JdR est un révélateur parfait des personnalités et ce n'est pas pour rien que certaines entreprises l'utilisent comme moyen de recrutement.

Le JdR c'est aussi le plaisir de ce regroupement d'amis ou parfois d'inconnus qui découvrent qu'ils peuvent transcender leurs différences. Je me rappellerai toujours ce scénario du Monde des Ténèbres ou notre MJ nous propose une alternative odieuse : laisser les vampires dominer le monde ou les supprimer en balançant un virus mortel (HIV) qui les tuerait tous à terme. J'aurais dû filmer la table à ce moment-là. Le scénario avait déjà été très difficile et plein de rebondissements. Mais la fin de cette session de jeu fut tellement intense que :
- tout le monde est tombé d'accord.
- nous n'avons jamais joué la suite ! Trop de pression.

Le JdR vous apportera des souvenirs fantastiques, issus de votre imaginaire personnel mais aussi collectif car le groupe crée son propre univers, ses propres aspirations, ses propres objectifs et ses propres satisfactions. Voir un groupe fonctionner correctement est extrêmement jouissif. Les scènes de combat sont d'ailleurs là pour permettre cela facilement et de façon évidente. Mais voir le groupe tomber d'accord sur la façon de gérer un dialogue avec des PNJ où un choix de destination récompense le joueur à titre personnel aussi bien que des points d'XP.

Le JdR, quand il remplit son office, permet de passer un moment agréable avec des gens que l'on apprécie où que l'on apprend à apprécier. Mais pour ce faire, il nécessite du temps et ce que le Droit des sociétés appelle l'Affectio Societatis.

II - Le JdR : trop de jeu, pas assez de temps ?

On joue avec ses potes, on se crée des souvenirs, on révèle sa personnalité (le plus souvent à soi-même). Cool. Mais aller chez le psy, ça demande du temps. Et une thérapie de groupe prend le même temps à tout le monde, cela ne permet pas d'en économiser.

Comme je l'ai dit avec ma campagne par correspondance échouée, le temps est traître. Et quand je parle de temps, je devrais sans doute faire un préalable sur la discipline.



Contrairement à la croyance commune, à moins d'être dans un culte quelconque, le MJ n'a aucun pouvoir disciplinaire sur ses joueurs. A part les menacer de leur enlever des points d'Xp ou de faire des monstres 30 niveaux trop élevés, si ses joueurs ne font pas ce qu'il recommande, il n'y peut rien.

La discipline en JdR est définitivement un sport collectif ! Tout le monde doit être motivé et doit entretenir cette motivation. Il est plus aisé d'allumer son PC pour traîner sur Facebook, sa console pour traîner sur un jeu qui clignote, sa télé pour donner du temps de cerveau disponible. il est tentant d'annuler son rendez-vous avec les potes un soir de flemme. Il est encore plus tentant de dire "j'enverrai un mail demain".

Le rôliste est un procrastinateur. Toujours. Après tout, il choisit un loisir qui lui permet d'échapper à la réalité et ses tâches quotidiennes pendant plusieurs heures d'affilée. C'est la quintessence de la procrastination.

Le MJ a la charge d'apporter le médium, le fond de sauce nécessaire pour que cela sente bon et que les joueurs aient l'eau à la bouche. Mais c'est aux joueurs de faire la cuisine. Et s'ils ne veulent pas la faire, personne ne pourra le faire à leur place.

Et la cuisine prend du temps. Du temps de préparation, du temps d'exécution de la recette et du temps de cuisson. Et ce temps, dans nos vies actives diverses et percluses de déficits d'attention, peu de gens en ont et encore moins sont prêts à le créer.

J'en suis même venu à me demander si le rôliste n'était pas bipolaire, qui veut à tout prix faire durer le plaisir en parlant de campagne (après tout, le système d'expérience veut cela) mais n'a le temps que pour un one shot une fois de temps en temps.



Bref, toute cette prose verbeuse n'a d'autre but que d'annoncer ma déception de voir une campagne par correspondance prometteuse battre de l'aile et mourir. Mais je reviendrai car le rôliste est aussi obstiné.



La prochaine fois, je vous parlerai du Blogurizine 18, qui est sorti avec de très bons articles dedans ! Ou alors, du prépeint... Ou pas.







mardi 11 mars 2014

Tergiversations, hésitations, décision... Nouvelles du front de la peinture.

Le retour du blog de peinture.

Il y a quelques mois j'envisageais un schéma sophistiqué et prenant du temps. Mais voilà, le temps c'est la denrée la plus rare du monde quand vous avez une femme qui a deux jobs et qui est retournée à l'école, 3 filles aussi dissipées qu'adorables, 3 chiens rigolos dont un chiot qui fait partout, un dogue allemand adulte qui pense être toujours un chiot et un sharpei semi-aveugle... Et un beau-père gâteux qui oublie ses magazines cochons dans les toilettes communes...

Du coup, je reviens sur ma décision de m'abstenir de "splorcher". Mais je vais quand même éviter le marron si possible. Je ne garantis rien. Je ne suis plus maître de rien.

Je suis donc parti sur un schéma blanc (j'en vois qui rient au fond, oui, la sous-couche c'est aussi une couche de base quand on est pressé) avec des couleurs de contrastes très Cygnar : bleu et jaune. en métalliques une peinture pleine de finesse qui s'appelle "Brass Ball" et une autre "Iron Pig" de chez Formula P3. Si l'Iron Pig est un boltgun metal classique, le brass ball est une peinture chatoyante et étonnament couvrante. Je l'ai tenté sur de l'or, sur du jaune et même sur la sous-couche elle-même, elle ne varie pas de teinte. J'ai aimé.

Pour casser le blanc très pur d'Army Painter (n'oubliez JAMAIS de secouer la bombe pendant au moins une minute avant chaque pulvérisation !!!) j'utilise donc un lavis "Armor wash" de la gamme P3 aussi. J'ai été très surpris par l'effet rendu. C'est un gris (qui, si vous ne le secouez pas, révèle des teintes de violets et de noir) très très légèrement métallique qui permet de "salir" le blanc et lui donner un aspect poussiéreux immédiat. Impeccable.

Assez de palabres, voilà deux photos pour la route.





J'ai encore une hésitation pour les tissus et les vêtements en cuir (manteaux et chapeaux notamment). Le Thornwood Green est toujours tentant et permettrait d'utiliser un marron plus classique teinté de rouge pour les étuis et pochons... A tester.


Une de peinte. 53 à finir pour avoir mes deux listes prêtes.

Sans relation directe, j'ai râté les JFJ cette année, comme tous les ans. Les blogurinistes de tout poil ont eu l'air de bien s'amuser. C'est clairement la saison des conventions qui commence. Je pense aller dans 3 conventions cette année, j'en ferai des reportages pour ceux qui m'ont fait baver (et m'ont fait des doigts) ;)

Et vous, qu'avez vous sur le banc de peinture ?


vendredi 21 février 2014

Tout ce que vous n'avez jamais eu besoin de savoir à propos de Goldmen Sachs

Le blog Goldmen Sachs est un canal éditorial de référence dans les domaines du tout, du n'importe quoi et de l'humeur du moment. Sa mission est d'offrir une vaste gamme de contenus textuels à un lectorat nombreux et diversifié contenant notamment nos amis, nos familles, nos adversaires réguliers, les gens à qui nous devons de l'argent et/ou des coups à boire, des inconnus anonymes ainsi que des personnes à fort revenu (pourquoi pas ?).

Fondé au tournant du XXIIe siècle, ce blog est écrit depuis le futur et retransmis grâce à aux services d'une meute de chiens de Tindalos. Si quelque chose que vous lisez ici vous paraît idiot et manifestement erroné, c'est probablement une perspective temporelle différente qui est en cause. Notre siège est situé sur la Lune et nous possédons des bureaux sur les deux continents les plus importants du monde politico-financier.

Notre devise : "Neige en novembre, Noël en décembre."

Notre équipe

Nos collaborateurs sont choisis sur des critères extrêmement stricts pour garantir un contenu de qualité. Le plus important est la capacité à se supporter entre eux. Nous prenons aussi en compte, dans une moindre mesure, l'alphabétisation, que nous considérons comme un avantage compétitif dans une blogosphère toujours plus concurrentielle. Si vous souhaitez nous rejoindre, ne nous envoyez pas votre candidature : nous ne recrutons pas.

En tant que doyen de l'équipe, Grégoire est notre consultant senior (il nous conseille sur tout ce qui concerne les seniors). Il représente les intérêts de Goldmen Sachs sur le continent américain, où son important réseau de contacts lui permet d'obtenir les nombreux scoops dont vous pourriez bénéficier en souscrivant à notre offre payante. Il a récemment ajouté à son portefeuille déjà bien rempli le poste de spécialiste de la pilosité faciale. Grégoire est un joueur invétéré et passe trop de temps sur Internet.

Au sein de Goldmen Sachs, Matthieu joue le rôle de responsable marketing : il trouve le nom du blog, participe trois fois plus que tout le monde pendant les brainstormings et génère dix articles dans le temps qu'il faut aux autres pour en écrire un. Contrairement aux responsables marketing, il est motivé par la haine et non la médiocrité. Son écriture à l'acide fait de lui le contrôleur (mauvaise) qualité idéal. Matthieu est un joueur invétéré et passe trop de temps sur Internet.

Chez Goldmen Sachs, nous pensons qu'il n'y a pas de métier moins bien qu'un autre, juste des métiers qu'il faut réserver aux gens moins doués que les autres. Dans le cadre de notre politique de l'emploi militante, nous avons donc un assistant de direction en la personne de Martin. Son utilité principale est de mémoriser les noms des gens pour les rappeler par la suite à Grégoire. Il peut aussi assurer des tâches de relecture si besoin. Martin est un joueur invétéré et passe trop de temps sur Internet.

Pour toute donation, écrivez à l'un des auteurs qui sera ravi de prendre votre argent.

jeudi 20 février 2014

Moins je joue, plus j'ai envie d'acheter


Noël c'est cool. On se paie plein de jolis jouets tout nouveaux... Puis vient le moment de les utiliser et comme les fêtes sont finies, la réalité nous met une grosse baffe dans la tête et nous rappelle que, décidément on manque de temps... Récemment, j'ai été victime de ce syndrome. Une fringale dépensière dans une période de carence ludique totale.

Le travail, la famille (la patrie ?) et surtout la neige qui tombe sans discontinuer sur l'Ohio où je vis ont eu raison de la motivation de mon groupe de jeu. Du coup, c'est la diète. Pendant un moment, j'ai réussi à compenser par une soif de modélisme, je me suis lancé dans ma nouvelle armée pour Warmachine, Cygnar, à corps perdu, j'ai monté 200 figurines en 10 jours, grâce à ma méthode éprouvée : "Si la superglue ne tient pas, c'est que tu n'as pas mis assez de superglue !"

Le cimentage c'est un métier, un art, une passion. Et l'on ne cimente pas du 28mm à la légère. La figurine doit conserver ses détails mais doit être indestructible. Mais ce n'est pas le sujet de ce blog (sauf si cela vous intéresse, alors, je vous révélerai avec moultes photos et force détails comment tuer un tube de colle sur un warcaster épique, cette vicieuse petite bête) qui a vocation aujourd'hui à vous parler de la relation intime entre notre porte-monnaie et notre temps libre.

Car oui, moins on joue et plus on a envie d'acheter.

AVERTISSEMENT : Cette théorie n'est pas nouvelle, je pense même, malgré toute ma suffisance et la haute estime dans laquelle je me tiens, qu'elle n'est pas de moi. Mais je me l'approprie volontiers. De plus elle connaît une exception notoire : Rafpark, ce kubenbiste améritrashien qui claque le PIB de l'Ethiopie dans des jeux tous plus médiocres les uns que les autres (bisous) mais a le mérite de jouer, souvent aux même jeux, les trois bons qu'il a dans sa ludothèque.

Jouer aux jeux de plateaux, au sens large qui regroupe plateau, figurines et JdR papier, est un "hobby", un passe-temps. Et en effet, le premier effet (parfois défaut) d'un jeu c'est bien de manger du temps. Ce temps est consacré à la construction puis l'exploitation de listes d'armées avec les potes, à l'élaboration puis l'utilisation d'un scénario pour un jeu de rôle. La mise en place d'un jeu de plateau FFG avant de faire une partie de 3 jours de Twilight Impérium (ou les rouges gagnent dès qu'ils ont deux stations spatiales, quoique vous fassiez)...

Arrêter de jouer c'est se donner du temps de cerveau disponible. Et comme l'a parfaitement analysé TF1, si c'est bon pour eux, c'est forcément mauvais pour vous.

La compensation de ce manque d'activité cérébrale alternative se fait par des achats d'impulsions ou la validation d'achats désirés mais hésitants qui se retrouvent validés même si au fond, on sait très bien que ce n'était pas une si bonne idée (sinon, on l'aurait acheté avant).

Le moteur de cette validation est :
  • La nostalgie : je me suis amusé avec Bob, Michou et Rantanplan à jouer à ce jeu, il me le faut.
  • L'anticipation excessive parfois : la prochaine fois que je vois mes potes, ceux qui ont un emploi du temps de ministres comme moi et que je vois une fois par an par accident dans le métro, on jouera à ce jeu.
  • Le désir de complétion : J'ai déjà le livre de règles et le livre du meneur de jeu que j'ai à peine lu, autant prendre toutes les campagnes que je ne jouerai jamais.

Comme je l'ai dit j'ai récemment failli craquer (et je me réserve le droit de le faire) pour divers jeux, y compris des bouses notoires sur lesquelles j'ai craché avec plaisir dans d'autres blogs, pour les 3 motifs sus-mentionnés.

Par nostalgie, j'ai failli prendre Heroquest et toute une floppée de Dungeon Crawlers Old School, comme Space Hulk, Hybrid et consorts... Ce qui m'a sauvé est le flou juridique d'Heroquest (qui a été relancé sur une plateforme espagnole de financement participatif et qui semble marcher), le fait que trouver une boîte d'Hybrid est compliqué hors discounters malades sur les salons US (je me réserve donc le droit de craquer quand même cet été lors d'Origins ou GenCon, si j'arrive à trouver assez de figurines plastiques de Confrontation) et le cadeau fait par un ami du jeu vidéo Space Hulk (qui m'a permis de me souvenir que c'est rigolo mais c'est quand même le jeu le plus déséquilibré de la terre).

Par anticipation excessive, j'ai failli craquer pour des jeux comme Wild West Exodus, hors Kickstarter que j'ai raté, hein, on s'en souvient, Judge Dredd Miniature Game et RPG par la même occasion, Empire of the Dead, qui hors KS est très cher pour une qualité... moindre. Mais j'ai aussi failli craquer pour des jeux plus étonnants, et là je vois déjà certains pouffer au fond de la classe, comme Super Dungeons Explore (qui combote avec la nostalgie du dungeon crawling) et même Magic... C'est d'ailleurs à ce moment décisif que je me suis rendu compte qu'il fallait que je me remette à jouer sérieusement à mon jeu favori, d'une façon ou d'une autre.

Par désir de complétion, je prends des livres du Monde des Ténèbres, dont j'utilise une page par-ci, par-là dans le cadre d'une campagne de "Hunter, the Vigil" par correspondance.

Comment se soigner ? Simple, Will Wheaton, le présentateur du show Tabletop sur Youtube le dit à chaque fin d'émission : "Play More Games". Ce n'est pas qu'une question de quantité, mais surtout une question de discipline et de retrouver le plaisir là où il se trouve.

L'achat n'est pas un plaisir en soi, c'est un moyen de parvenir à la satisfaction. Je ne suis pas heureux de dépenser de l'argent, je suis heureux de le dépenser en pensant aux parties que je vais pouvoir jouer, en famille, entre amis, avec de stricts inconnus.

J'ai donc repris les pinceaux. Et je pense que j'aurais quelque chose à montrer avant la fin de l'hiver. Je me suis aussi fixé un but : 2 listes en 50 points avec le moins de doublons possibles avant le 10 mai 2014, date d'un tournoi local dans le cadre du Championnat d'Ohio (dans lequel je suis très mal classé pour le moment, faute de participation). J'espère secrètement avoir encore plus de choses peintes pour les tournois des conventions de cet été.

J'ai aussi décidé de développer la ludothèque familiale avec des jeux simples et à haute rejouabilité, comme Carcassonne (qui tente ma femme depuis qu'elle y a joué sur mon iPad) et Ticket to Ride (dont une boîte anniversaire magnifique devrait sortir bientôt).

La prochaine fois, je vous parlerai de l'insulte comme vecteur de vente. Ou pas.


Et vous, quel projet ludique pour ce début d'année ? Vous en donnez-vous les moyens ?



mercredi 13 novembre 2013

Combat pour la liberté, 5 « exemples » qui en disent long sur ce concept.


« For freedom and stuff», un cri de guerre tellement repris que bon, à la fin, on se dit que c’est un peu du foutage de gueule, observons plus attentivement quelques exemples de « combat pour la liberté ».
 

La résistance Communiste (1941-1945) :

Le communiste, ce fier résistant à l’envahisseur Allemand. Du moins à partir de 41, parce qu’avant, on les entendait pas trop moufter, les cocos. Faut dire qu’avec le traité entre le Reich et les Soviets, l’Allemand, il n’oppressait pas, il apportait « la civilisation ». Vous savez, comme l’homme blanc en Afrique, sauf que là c’était l’homme Aryen en Europe, c’est pareil. Et d’un coup, en 41, paf, l’Allemand devient un nazi, et il faut libérer la France. Entre-temps ? Les SS marchent sur Moscou d’un pas guilleret, sous le regard amusé de Staline. (Oui, comme sur ses statues, le regard torve, et amusé, torvemusé)

Ici, le concept de liberté est quand même légèrement galvaudé (voir même carrément), mais la seconde guerre a produit bien mieux.


La révolution Cubaine (1959) :

A l’origine était un énième dictateur vivant sur la petite île de Cuba. Alors vinrent les combattants de la liberté (Fidel Castro crew), qui combattirent alors les forces de la liberté (Le dictateur, aidé par les USA). La liberté en sortie vainqueur, puisque Chev Guevara fut tué en Amérique du Sud après avoir fait tués plein de communiste parce qu’il était un commande inepte.

Suivra la baie des cochons, autre grand moment de combat pour la liberté…
 

Y a besoin d'une légende la?


La ligue Athénienne (IV ème s avant J.C) :

Quand les Perses envahissent des villes, qui, bon, okay, elles sont pas bien et tout, mais elles sont Grecques quand même, il faut les niquer. C’est sur ce concept plutôt pas mal, bien lancé par ses tribuns, qu’Athènes se lança dans la création d’une Task force en Egée (La ligue Athénienne). Au début, un impôt est levé pour la protection et le maintien d’une flotte commune. La flotte commune devient rapidement une flotte d’Athènes, et les bleds se demandent qui va les protéger de leur protecteur. La liberté locale aura durée, oula, facile 24h…
 

La 4ème croisade(Moyen-âge):

La 4ème croisade s’en allait peinard pour libérer la terre sainte, et là, paf, enculé de Vénitiens. En gros, les Vénitiens, quelques années avant, l’avaient prise bien profonde de la part des Byzantins (En gros, en mode expropriation de juifs, cassez vous les Vénitiens, on garde votre bordel, see ya).

Donc les croisés, qui partaient sauver Jerusalem, se retrouvent poussés par les Vénitiens, à fumer Constantinople, sous prétexte que bon, quand même, ils sont orthodoxes. Vaguement attiré par les richesses locales (Non, pas du pétrole putain), les libérateurs démontent la ville et en prennent le commandement, puis après s’être fait ramassés leur empereur, reviennent, et ravagent la ville pendant trois jours. Grosse, grosse libération de Jérusalem.
 
Hitler, faisant signe avec sa main que le temps est mitigé.


L’intervention Américaine (1942-1945) :

Remember, l’Europe se fait démolir le cul depuis 5 ans (Oui, la Tchécoslovaquie compte dans l’Europe, et non, l’Europe n’avait pas fait grand-chose sur le moment non plus, en même temps, les sudètes, c’est chouette. Chanson de Claude François). Quand soudain, les Japonais décident de gagner la guerre en un coup avec Pearl Harbor. Bon, ça énerve un peu l’oncle Sam, qui sort alors de sa réserve pour se joindre au RU. Oui, parce que les Japonais étaient copains avec les nazis, alors les Américains pouvaient pas trop se joindre aux nazis aussi.

Non, je déconne, la raison, c’est pas ça. La vrai raison, c’est que si l’URSS gagne cette guerre et libère l’Europe, il n’y aura plus personne pour acheter les films Hollywoodiens et ça, ça fait chier. Alors on sort les drapeaux, et on se démerde pour attaquer le plus tard possible (afin d’être prêt) et le plus tôt (afin de récupérer plus de terrains que les rouges).

Depuis, ça fait 70 ans qu’ils nous emmerdent avec leur « libération » et s’en servent de caution morale à la moindre occasion, tandis que les anglais, qui curieusement eux ont fait la guerre pour rester libre et se sont pointés sur nos côtés, ne disent rien.

 
Et oui, l’exemple est reproductible à l’infini. Les gens ne tuent pas d’autres gens pour le plaisir (ou ne font pas tuer d’autres gens pour le plaisir), ils le font car ils considèrent que le gain possible est supérieur à la perte possible.

La semaine prochaine, nous verrons l’organisation sociale des Léopards.

Votre église est-elle une secte ou une religion? Le grand test!

Un test facile, afin que chacun puisse trouver la vérité en seulement quelques minutes, et suffisamment simple pour que l'abruti moyen puisse comprendre comment ça marche.

Comment compter vos points? A chaque question, répondez pour vous même "Oui" ou "Non. Si c'est "Oui", vous obtenez un point. Si c'est "Non", vous n'en marquez aucun.

1-Votre groupe peut se permettre de faire chier les autorités sur des sujets, ou à priori, il n’a vraiment rien à foutre. (Disons vie scolaire, et hôpitaux) ?

2-Votre groupuscule interdit des trucs, un bon paquet, qui semble normaux au reste de l’humanité, mais à vous non, et le reste de l’humanité ne se moque pas de vous à ce sujet de manière trop régulière.

Rael, c'est Michel Leeb en jupe finalement.


3-Votre groupe a déjà tué, et a déjà été tué, pour son appartenance à ce groupe.

4-Votre groupe a déjà dirigé des pays, directement ou indirectement? 

5-Vous menacez régulièrement des gens parce qu’ils font des choses contraires à vos principes.

6-Et régulièrement, ces gens-là se font lyncher ?

7-Votre religion a-t-elle un livre mystique, écrit à l’arrache dans un contexte tierce, traduit des dizaines de fois dans des caves, recopiés des douzaines de fois, et qui sert de recueil de lois à votre culte ?

8-Votre culte présuppose-t-il de porter des vêtements, ridicules si possible ?

9-Votre religion propose-t-elle des punitions physiques, ou si elle n’en propose pas par défaut, certains adhérents le font-ils malgré tout ?

10-Votre dieu est-il amour, et souhaite malgré tout la mort de vos ennemis et peut en fait être invoqué pour justifier tout et n’importe quoi ?

11-Votre foi est-elle une béquille intellectuelle pour soutenir votre manque de confiance en vous et de connaissance, afin d’expliquer ce qui vous arrive dans la vie ?

12-A défaut d'encourager la pédophilie, votre culte la tolère de manière plus ou moins évidente?

13-Votre foi est-elle partagée par moins d'une centaine de millions de personne?

Ceci dit, vu la gueule des bras d'un raptor, c'est la merde à clouer.


Si vous avez 0 point :
Vous n'auriez pas un peu triché vous? Espèce de saloperie d'athée, on verra bien qui rira le dernier quand le jugement dernier ramènera sa fraise.(Ceci dit, leur religion leur interdit sans doute de rire du malheur des autres, donc vous rirez bien le dernier)

Si vous avez 12 points ou moins :
Attention, attention, il semblerait que vous soyez membre d'une odieuse secte, c'est mal, genre pas bien. Alors soyez bien gentil, et revenez dans le giron de la vrai foi.

Si vous avez 13 points ou plus :
Félicitation, vous êtes un croyant officiant dans une église classique.

La semaine prochaine, nous verrons l'importance des otaries dans les cultes des peuples du Sahel.

mardi 22 octobre 2013

Le Lion est-il un animal supérieur ? Comment l’absence de trafic d’organes chez les grands félins prouve leur manque complet de civilisation.


La vente d’organe est l’apogée de la civilisation moderne, sans déconner, réfléchissez 5 secondes à l’ensemble des facteurs qui sont nécessaires pour aboutir à un système pareil, et que les grands félins (et plus particulièrement, le Lion) ne possèdent pas !

En premier lieu, pour pouvoir faire de la vente d’organe, il faut des organes. Vous me direz, ici, le Lion est proche de l’homme, car il possède aussi des organes. Notons néanmoins qu’ils sont moins bien (Personne ne chope de lions clochards dans les ruelles des quartiers pauvres pour leur voler un rein, parce que ça n’intéresse personne) et qu’ils sont en sus moins connus. (Perso, si je dois choper un foie de Lion, je risque de finir avec sa vésicule)

Le lion a du swag, pourvu qu'il crève!

Ensuite, il faut pouvoir transporter ces organes. La, il y a quelques centaines d’années, le Lion avait le beau rôle. Il allait plus vite, plus loin, de manière plus efficace, et sans connaitre de changement de cheval, la classe. Pour autant il ne pouvait pas transporter un cœur palpitant, d’une part car il le mangeait, crétin d’animal, mais en plus parce que la conservation au frais dans la savane, c’est pas trop ça. De nos jours, l’homme, cet animal glorieux, a développé la voiture (Et sa sous-catégorie, l’ambulance moche) et peut envoyer en quelques heures l’intégralité d’un corps humain du Corcovado ou il s’est suicidé à la clinique miteuse des favelas de Rio. (Oui, heures, y a des bouchons).

Alors quand la mafia transfert l’intestin grêle d’un enfant albanais vers un pétromafieux soviétique en quelques heures, on peut parler de prouesse technologique (dans ton cul le Lion).

La, il faut pouvoir transplanter l’organe dans son nouveau corps. Le Lion est assez mauvais pour cette tâche, infoutus de se laver les pattes, ne stérilisant pas son environnement et n’utilisant aucune aide technologique pour réaliser le transplant, la chirurgie lionne, admettons-le, pue du cul. A contrario, l’homme, lui, forme une tripotée de chirurgiens, qui après 15 ans d’études peuvent désormais gagner le dixième d’un footballeur pro (et le quintuple d’une infirmière). Du coup, ces derniers, quand on leur propose un peu de rabe, se laissent tenter, et servent désormais de lien à la Mafia, réalisant les meilleures opérations possibles sur de vieux riches, remplaçant intégralement leur sang par celui d’une jeune vierge de 18 ans, ou éventuellement, s’ils sont vraiment très riches, par du sang de licorne.

Je trouvais cette image vraiment très moche.


Enfin, il faut une cible. Là ou le Lion est un animal résolument socialiste, partageant de manière relativement équitable ses ressources (en viande, principalement), empêchant la création d’une classe supérieure qui pourrait se payer ce genre d’opérations, l’homme, lui, a permis à une minorité de devenir suffisamment riche pour pouvoir s’acheter la vie des autres, et à une autre minorité de devenir suffisamment pauvre (et peu nombreuse) pour que le vol de leurs organes suscitent au mieux un soupir exaspéré en finissant sa pizza devant « Zone Interdite ». Le Lion a ici encore un train de retard.

On peut donc en conclure que le Lion n’est pas un animal civilisé, et que son titre de roi de la jungle ne lui servira à rien quand on aura fini de les raser !

La semaine prochaine nous verrons pourquoi la perestroïka n’a jamais été appliquée par les girafes ougandaises.

Faut-il avoir peur du défaut de paiement ? Dix arguments qui vous permettront de briller en société.


En ces temps de crise économique et politique (comme en Belgique, mais pas que), la question du budget, des dettes et de qui va payer quoi (la classe moyenne, ça, c’est une question facile) se pose de façon d’autant plus marquante qu’en dehors des médias, tout le monde s’en branle.

Aussi quand arrive dans votre garçonnière le troisième débat entre Leïla et Kim, les deux playmates blondes qui picolent depuis 3 heures, vous souhaitez pouvoir faire étalage de votre culture afin de vaincre les dernières réticences (elles ne savent pas l’écrire) que ces créatures pourraient avoir.

Gloire à moi, puisque je vais vous offrir, comme ça, gratuitement, dix réponses types à leur proposer.

Ca n'a rien à voir avec l'article, mais ça fait quand même plaisir.

1-« Les politiciens, ce sont tous de beaux salauds. »

Classique, efficace, un brin simpliste peut-être, mais qui peut résister aux charmes de taper sur des mecs qui n’ont aucune compétences en économie et à qui l’on demande de résoudre un problème majeur, mais seulement pour les 15 prochains jours, après on change de politique.


2-« Sinon, il me reste des bières.»

Oui, vous bottez en touche, et pourtant, vous proposez en même temps une alternative tellement plus attrayant qu’une énième conversation sur la branlette d’échydnée que vous pouvez passer pour un mec brillant. Bonux, les filles seront d’autant plus ivres. (Si vous ne buvez pas de la Bud Light)


3-« Je pense que c’est un problème que l’on ne peut régler qu’avec une vue d’ensemble, et sur le long terme. »

A l’instar de la plupart des problèmes, celui-ci demande un peu de discernement, et pas mal de temps. Vous pouvez donc faire de même avec le débat en reportant sa résolution, comme la dette publique, à l’année prochaine.


4-« Je trouve dingue que le Royaume-Uni bloque le porno. »

On détourne discrètement l’attention vers un problème sexuel, ce qui est bien, ou l’on est obligé d’être contre (sinon on est un facho coincé), ce qui est mieux, et tout en se foutant de la gueule des anglais, ce qui permet à cette phrase de marcher dans tous les pays (Y compris au Royaume-Uni).


5-« Ca me rend dingue de payer pour que la NSA me surveille. Snowden est un héros. »

Bien aussi, renvoyez la balle sur un sujet brûlant (enfin, tiède maintenant) de l’actualité. Il y a bien entendu un risque si vous êtes dans une Tea-party, ou si vous confondez Edward Snowden, qui a dévoilé l’info, et Anders Breivik, qui lui a tué 50 personnes en norvèges, mais bon, il faut savoir vivre dangereusement.

 
6-« Je ne pense pas que le gouvernement devrait payer la dette. »

Hop, niez la réalité économique. A votre échelle, la dette n’a aucune importance (du moins pendant 24h), ne pas la rembourser, c’est pas grave, de toute manière il suffira de ressortir la planche à billet. T’façon Goldman Sachs rachètera votre pays pour un prix tout à fait correct, donc je ne vois pas ce qu’il peut se passer.


7-« Le problème, c’est notre monnaie. »

Une bonne tactique pour repérer tranquillou les sympathisants FN qui rêvent encore d’un retour au franc. (Souvenez-vous, les sympathisants FN sont de mauvais coups, voir billet précédent) En sus le $ Zimbabwéen se porte fort bien depuis sa dernière dévaluation, donc on pourrait faire pareil avec l’euro, non ?


8-« J’ai couché avec ma cousine, deux fois. »

Je le concède, celle-ci est de moins en moins bien tolérée dans certains milieux. Autant elle passera très bien en Mayenne ou dans le Nord, autant les zones de Paris ou Lyon risquent de moins apprécier cette confession. Dans le meilleur des cas, tout le monde oublie le sujet initial et commence à raconter ses expériences sexuelles dans le cadre familial, dans le pire, ce sera toujours l’occasion de remettre le couvert.

Le rap aussi à des problèmes d'argent. Qui va ramasser ce merdier?


9-« T’as sorti le chien ? »

Une belle méthode, parfaite en tout point, sauf si vous n’avez pas de chien, auquel cas, on risque de voir que vous tentez d’esquiver le sujet et revenir du coup avec encore plus d’ardeur. Procédez donc en milieu sécurisé.


10-« Je pense que … »

Le reste a échoué (ou vous n’avez pas eu le courage de révéler votre passif sexuel à Marie-Ange, votre épouse), vous pouvez toujours y aller, argumenter, si possible en ayant une bonne connaissance du sujet et de ses limites. Votre exposé de 20 minutes sur les faiblesses économiques de la balance commerciale de votre état devrait décourager à tout jamais les gens de votre entourage de vous relancer sur le moindre débat. Dégoutez les à jamais par votre culture, votre suffisance, et vos phrases sans virgules, et quand ils auront bien, bien plein le cul, osez un « Raymond Barre l’avait annoncé de toute manière, c’est dans son autobiographie. » Vous êtes officiellement catégorisé comme un tueur psychopathe, et les gens trembleront désormais à la simple idée de vous demander le sel. Bref, vous allez être peinard.



Voila, c’est la fin de ce billet, j’espère qu’il vous a plu, on se retrouve le mois prochain pour notre sujet sur « Les canards sont-ils allergiques aux noix, et si oui, par quelle orifice. »

Pourquoi les gens qui votent FN ont de petits pénis ?



Je n’userai pas ici de la méthode Chewbacca, parce que c’est trop facile, et que rien de ce qui n’est trop facile ne m’intéresse. (Oui, pour ceux qui se posent la question, du coup, je ne m’intéresse pas à vos mamans)

Je vais démontrer, dans une argumentation sans faille, avec des mots imparables, et des phrases qui sont bien, que les gens qui votent FN ont de tout petits pénis.

 

Premièrement, prenons 40% du vote FN. 40% du vote FN est constitué de femmes, hors les femmes, soyons franc, n’ont pas de gros pénis. J’ai déjà résolu les 2/5ème de ma problématique.

Ensuite, il y a un fantasme ambulant (comme Jessica Alba, mais en plus pigmenté) sur le sexe des noirs, qui serait « énorme » (et responsable de la famine en Afrique, n’oublions pas). Le vote noir est quasi nul pour le FN (Dieudonné ne comptant pas), on peut donc dire que les gros pénis ne votent pas FN.

Ensuite, on arrive aux abrutis, contestataires, types désespérés et autres votants FN. On peut déjà éliminer les types désespérés, si tu es désespérés et que tu as un grand pénis, tu n’es pas désespéré, donc dans le vote FN, il ne reste que les petites bites.

Les abrutis, s’il est difficile d’en ressortir une personne « type », car ils sont par nature protéiformes, ne doivent cependant pas avoir de grands pénis, parce que quand tu es un gland et que tu as un grand pénis, tu fais la sortie des écoles, pas celle des isoloirs.

Sans vouloir être raciste, je crois qu'il se nomme Kevin

Les contestataires, eux, contestent. Je n’ai jamais vu de manifestation de gens ayant de gros pénis (ni de gens souhaitant en réduire la taille) dans les rues. Donc les contestataires avec de grands pénis n’existent visiblement pas, ils ne souhaitent pas changer l’ordre du monde, ce dernier leur ayant attribué un attribut de belle proportion.

Enfin, les « autres », qui vont du prêtre catholique (Insérez votre pléonasme au choix ici), au facho revival Hitlérien en passant par les personnes du troisièmes âges regardant TF1, oscillent eux entre, je n’ai pas de grand pénis, sinon j’aurais été avec des femmes plutôt que des enfants, je n’ai pas de gros pénis, sinon je tringlerais des punkettes avec ma veste en cuir plutôt que de tendre le bras vers mes compagnons homo-érotiques, et je n’ai pas de gros pénis, l’animal git dans sa coquille depuis maintenant 30 ans.

Cette démonstration imparable se termine donc, je ne pense pas que ce billet puisse être contesté de quelque manière que ce soit, du moins tant que l’on reste dans le cadre d’une argumentation scientifique et non partisane. Quant à moi, vous me retrouverez sur mon prochain billet sur « Les différentes saveurs des pâtes de fruit au marron. »

Holy cow ! Une review de Rome Total War par un type hautain.


Si dieu joue à un jeu vidéo, c’est probablement une ancienne version de Total War, vu le nombre de fois ou des civilisations se sont mises sur la gueule pour le plaisir. Passons l’appendice divin (il est vraiment très gros) et partons vers les plaines du jeu et de la mort.

Rome TW 2 c’est quoi ? C’est la suite du meilleur jeu de la meilleure série ever (Okay, Med  2 était bien aussi). Les totals wars, qui ont commencés par Shogun TW (Avec de vrais morceaux de japonais morts dedans) sont une série de jeu de stratégie qui se décomposent en deux phases. Une de gestion, avec des villes et un plateau découpé à la manière d’un Risk, et une de bataille en temps réels, parce que prier pour avoir de la chatte plutôt qu’une stratégie, on laisse ça à Risk justement.

 Grecs et esclave (allegorie)

Par la suite sont venus s’empiler Rome, Medieval, Medieval 2, Empire (auquel je n’ai pas joué, je dois bien le dire), et Shogun 2, avant de retrouver l’épitomée de la série avec un Rome 2 qui marche sur les corps flasques de vos familles. (C’est plus élégant que « déchire vos mères »).

 

La carte, ou tout le monde a des voisins.

Le monde antique, c’est un univers hostile à base de graisse d’ours et de barbares qui puent. RTW 2 retranscrit bien cet état de fait en plaçant sur la map en début de partie une soixantaine (Plus ? Moins ? J’ai pas compté) de tribus et civilisations qui vont se rentrer dans le lard. Certaines sont uniques (Genre Rome), d’autres partagent des traits communs avec d’autres civilisations (Genre les Gaulois sont divisés en 6/7 tribus) et peuvent éventuellement se réunir dans des confédérations culturelle. (Genre le Fest Noz, mais avec des mecs bourrés, et des épées)(Sans les épées, ce serait juste le Fest Noz je pense).

Bon, donc ça fait 80 factions, 10/12 civilisations différentes, et bien entendu, y en a que dix de jouables à l’origine. Vous me direz, à quoi bon ouvrir 5 factions bretonnes ? Bah à pouvoir choisir son putain de logo bordel ! Le reste deviendra probablement jouable avec des Add-On (comme les civilisations grecques, qui, by the way, ont des bonus de merde).

La map change un doigt des précédents volumes dans le sens ou la map est divisée en Province, composée de villes (entre 2 et 4), dont une capitale. La capitale est pratique parce qu’elle propose des murailles ubercheats. (Sauf dans les régions barbares, ou vous vous contenterez de marcher sur des buches)

A ce niveau, un petit bémol (Qui devrait être patché), mais les régions finissent par toutes se ressembler. Il y a le modèle guerrier (une, deux, voir trois si vous avez quasi fini de dominer la map) ou l’on cumule des casernes et des temples qui buffent ces armées. Le reste se compose de régions de prods, ou l’on construit des fermes (pour fournir de a bouffe aux temples) et des temples (qui annulent le malus de bonheur des fermes).

Globalement, c’est joli, c’est fun, et c’est moins chronophage que les anciennes éditions. Les brigands ne popent plus aléatoirement, plus de pirates, et si on excepte les armées vaincues qui trainent un peu trop à mon gout (Ca devrait être patché aussi), on arrive à cette situation idyllique ou la partie map n’est que la préparation de grosses invasions.

Le romain moderne porte son paquetage en bagnole, donc il a du bide.

Baston !

 

Et les grosses invasions, ça banane du paté ! De bonnes grosses batailles ou des milliers de soldats se mettent sur la gueule. Y a bon. Au risque de perdre à l’occasion le contrôle de la situation si l’on joue en temps réel (Scipion n’avait pas de mode ralenti pendant ses batailles selon la légende), parce que ça fait des batailles foutraques avec 4/5 armées provenant de tous les coins de la map se foutant sur la gueule. Mais elles pètent les batailles, outre les caractéristiques propres à chaque armée (N’aller pas jouer des gaulois comme vous jouez des Parthes), les animations sont belles, les armées ont fières allures, les maps sont chouquettes, et je ne parle même pas des villes qui sont vraiment superbes.

Au niveau tactique, on est en terrain connu. Je me demande si les unités ne fuient pas un peu plus qu’avant en moyenne, mais c’est ptet la faute des unités low level. Un point qui change, les unités de cavaliers du général sont bien, bien weak. Les généraux, alors que les dégommer relevait auparavant du charnier (Qui n’a pas hésité à lancer des batailles sur un précédent opus parce qu’en face il y avait 3-4 généraux et leurs unités de grobills), la, il faut faire carrément gaffe à ne pas se faire foutre en l’air son général sur une charge un peu audacieuse. Pas gênant en soi, mais le général devient une unité d’appoint, bien plus précieuse par ses comps et ses pexs que par son impact direct sur la bataille.

Au niveau unité, le choix est vaste, ce qui est bien, et reflète parfaitement les compositions de chaque « civilisation » en permettant de lui donner un style de jeu très différent. La ou les grecs vont prier pour que l’adversaire les attaques de front, avec des cavaliers, les romains auront eu un style nettement plus agressif, tandis que les Parthes chercheront à éviter les batailles rangées. L’un dans l’autre, les unités sont variés, les styles aussi, les compétences spéciales permettent de booster un peu les batailles, et les romains sont un chouillas moins grobillesque que sur l’édition précédente (Bon, la fin des routes impériales est aussi un bon debuff pour Rome, même s’il ne change pas la bataille en elle-même).

Non, pas vaste à ce point.
 

Le son est un point qui ne m’intéresse guère dans les jeux, donc je vais me contenter de dire que c’est agréable, et que les bruitages sont sympas (même si la redites des phrases des personnages lasse sur la map générale).

 
Bref, RTW 2, ça saucissonne du cartilage de porc, alors jouez-y !
A très bientôt pour la critique de « Baldur’s gates 3 ».

 

mercredi 2 octobre 2013

Pourquoi l'Eurovision c'est bien



L’eurovision, c’est le truc annuel le plus regardé sur terre. (Cf, le Superbowl se tape des barres en annonçant un milliard de Spectateurs, dans un pays de 320 millions d’hab, avec un tiers de latinos qui regarde du foot, on arrive au mieux à 200 millions, et le reste du monde se cogne de leur sport, donc faut pas compter sur les chinois pour faire le nombre).

Pourtant, des gens arrivent à critiquer l’Eurovision. Bien entendu, ce sont des déficients mentaux, mais je vais quand même prendre 5 minutes pour expliquer pour l’Eurovision, c’est la vie.

 
L’Eurovision, c’est essentiel, et ce, pour 27 points :

1-Ca passe le samedi soir. Samedi soir qui vous laisse le choix entre le multiplexe radio de foot, Patrick Sebastien, une énième rediffusion de séries sur M6, et un documentaire sympa mais dispo sur Arte 7+, donc que vous pourrez regarder plus tard. Du coup, l’Eurovision est de facto le meilleur programme disponible.

2-L’Eurovision, c’est la géopolitique de l’Europe en vingt minutes. Vous regardez les votes, et vous avez les flots d’émigrations de l’ensemble du continent, tous les ans, sans faille, pratique pour réviser votre Bac. (Ou ton Bep, pour toi le benêt du fond)

3-L’Eurovision, c’est l’occasion de réviser sa géographie, et de redécouvrir des pays de merdes. l’Arménie, l’Albanie, la Macédoine et bien d’autres. Tous ces pays sans intérêt dont vous n’entendez parler que dans l’épisode spécial de « Zone Interdite » sur le traffic d’organe en Europe de l’Est se rappellent à vous.



4-L’Eurovision est une vitrine culturelle. Par exemple, grâce à l’Eurovision, je sais que le Portugal est un pays truffé d’obèses aimant chanter très fort des chansons mélancoliques. Tandis qu’il y a quelques années, la Russie envoyait un groupe de lesbiennes (Tatu, remember ?) pour gagner. Manque de bol, elles ont fait 2, et du coup le pays déteste les gays depuis, mais bon.

5-L’Eurovision, c’est très, très drôle. Okay, il y la moitié des pays qui envoient un chanteur chiant au possible pour essayer de faire un truc un peu classe (et dans les faits, vraiment cheap). Ceci dit, l’autre moitié banane une bande de mecs ridicules, faisant probablement n’importe quoi, s’affichant en transe complète en jouant des instruments, en chantant en playback, ou en amenant une chorégraphie entre l’épilepsie et les boys band.

6-L’Eurovision, c’est la géopolitique de l’Europe (part 2). Vous regardez les votes, et la vous comprenez que le second facteur de votes après les immigrés, c’est le fait d’être copain (ou non) avec le pays. La Biélorussie vote toujours pour la Russie. Chypre pour la Grèce, et personne ne vote pour la France, parce que nous sommes des gros cons.

7-L’Eurovision, des fois, ça s’écoute. Il arrive en effet parfois (En général, disons une ou deux chansons par session de l’Eurovision) que les chansons soient correctes. Des morceaux Pop qui pourraient passer en radio s’ils étaient promus par un quelconque artiste soupe (Rihanna, entre ici), et où l’on se dit « Je ne hais pas cette chanson Italienne chantée en anglais autant que je le devrais. »



8-L’Eurovision, c’est improbable. Au fil des années j’ai vu défiler un boys band de Robocops Grecs, des Strip-teaseurs Arméniens, des métalleux nordiques, des jumeaux gays Irlandais, un Allemand chantant en onomatopée, et même Sébastien Tellier. S’il y a un endroit au monde ou l’on peut vraiment espérer voir n’importe quoi, c’est à l’Eurovision (Et sur MTV aussi, n’oublions pas MTV).

9-L’Eurovision, c’est le dernier truc « Européen » un peu cool. Maintenant que le sport est devenu un business comme un autre, que la politique commune Européenne consiste à dire « Ok » à l’Allemagne et que Jeux sans frontières est enterré, l’Eurovision c’est le dernier machin commun de l’Europe (Ca, et le christianisme !), on ne peut pas laisser passer ça quand même.

10-L’Eurovision, c’est des nanas en strings. Ou des mecs, selon votre côté de la barrière. Plus sérieusement, pourquoi mater du porno (ou Miley Cyrus) quand l’Eurovision propose un défilée de nanas en petite tenue (ou de grosses avec des robes flottantes, selon vos gouts).

11-L’Eurovision n’a aucune charge émotionnelle. En foot, on espère gagner. En économie, on espère s’en sortir. En boite, on espère sortir. L’Eurovision est, pour un français, un espace de calme absolu, il n’a absolument aucun espoir de victoire et peut regarder pour une fois des gens faire des trucs dans une compétition sans être patriote (Aka franchouillard chiant) pendant 90 minutes.

12-L'Eurovision ce sont des commentateurs cools. Dave quoi, ce mec a fait une pub sur « Aimez vous le vieil Hollandais » !
Sinon pour les demi-finales, en général, ils sortent des mecs plus calés et rigolo (vu que personne ne regarde des demi finales de l’Eurovision sauf moi à priori), mais bon, c’est pas Dave quand même.

13-L’Eurovision, ça va vite. Pas trop de pubs, une heure et demi de chansons, si vous sautez les votes, vous pouvez vous taper une bonne nuit de sommeil. C’est quand même rudement pratique dans votre vie de pouvoir dormir 8 heures une fois dans la semaine.

27-L’Eurovision, c’est l’occasion d’entendre des langues marrantes. Ou plus probablement, de l’anglais, mais des fois, sur une erreur, y a des langues marrantes.


Voila, j’espère que ces 27 points vous auront convaincus du bien fondé de l’existence de ce show, et vous donnera encore plus envie de le regarder l’année prochaine. Je vous retrouve pour mon prochain billet « La moitié d’un Marshmallow vaut-il une fellation ?».