mardi 22 octobre 2013

Holy cow ! Une review de Rome Total War par un type hautain.


Si dieu joue à un jeu vidéo, c’est probablement une ancienne version de Total War, vu le nombre de fois ou des civilisations se sont mises sur la gueule pour le plaisir. Passons l’appendice divin (il est vraiment très gros) et partons vers les plaines du jeu et de la mort.

Rome TW 2 c’est quoi ? C’est la suite du meilleur jeu de la meilleure série ever (Okay, Med  2 était bien aussi). Les totals wars, qui ont commencés par Shogun TW (Avec de vrais morceaux de japonais morts dedans) sont une série de jeu de stratégie qui se décomposent en deux phases. Une de gestion, avec des villes et un plateau découpé à la manière d’un Risk, et une de bataille en temps réels, parce que prier pour avoir de la chatte plutôt qu’une stratégie, on laisse ça à Risk justement.

 Grecs et esclave (allegorie)

Par la suite sont venus s’empiler Rome, Medieval, Medieval 2, Empire (auquel je n’ai pas joué, je dois bien le dire), et Shogun 2, avant de retrouver l’épitomée de la série avec un Rome 2 qui marche sur les corps flasques de vos familles. (C’est plus élégant que « déchire vos mères »).

 

La carte, ou tout le monde a des voisins.

Le monde antique, c’est un univers hostile à base de graisse d’ours et de barbares qui puent. RTW 2 retranscrit bien cet état de fait en plaçant sur la map en début de partie une soixantaine (Plus ? Moins ? J’ai pas compté) de tribus et civilisations qui vont se rentrer dans le lard. Certaines sont uniques (Genre Rome), d’autres partagent des traits communs avec d’autres civilisations (Genre les Gaulois sont divisés en 6/7 tribus) et peuvent éventuellement se réunir dans des confédérations culturelle. (Genre le Fest Noz, mais avec des mecs bourrés, et des épées)(Sans les épées, ce serait juste le Fest Noz je pense).

Bon, donc ça fait 80 factions, 10/12 civilisations différentes, et bien entendu, y en a que dix de jouables à l’origine. Vous me direz, à quoi bon ouvrir 5 factions bretonnes ? Bah à pouvoir choisir son putain de logo bordel ! Le reste deviendra probablement jouable avec des Add-On (comme les civilisations grecques, qui, by the way, ont des bonus de merde).

La map change un doigt des précédents volumes dans le sens ou la map est divisée en Province, composée de villes (entre 2 et 4), dont une capitale. La capitale est pratique parce qu’elle propose des murailles ubercheats. (Sauf dans les régions barbares, ou vous vous contenterez de marcher sur des buches)

A ce niveau, un petit bémol (Qui devrait être patché), mais les régions finissent par toutes se ressembler. Il y a le modèle guerrier (une, deux, voir trois si vous avez quasi fini de dominer la map) ou l’on cumule des casernes et des temples qui buffent ces armées. Le reste se compose de régions de prods, ou l’on construit des fermes (pour fournir de a bouffe aux temples) et des temples (qui annulent le malus de bonheur des fermes).

Globalement, c’est joli, c’est fun, et c’est moins chronophage que les anciennes éditions. Les brigands ne popent plus aléatoirement, plus de pirates, et si on excepte les armées vaincues qui trainent un peu trop à mon gout (Ca devrait être patché aussi), on arrive à cette situation idyllique ou la partie map n’est que la préparation de grosses invasions.

Le romain moderne porte son paquetage en bagnole, donc il a du bide.

Baston !

 

Et les grosses invasions, ça banane du paté ! De bonnes grosses batailles ou des milliers de soldats se mettent sur la gueule. Y a bon. Au risque de perdre à l’occasion le contrôle de la situation si l’on joue en temps réel (Scipion n’avait pas de mode ralenti pendant ses batailles selon la légende), parce que ça fait des batailles foutraques avec 4/5 armées provenant de tous les coins de la map se foutant sur la gueule. Mais elles pètent les batailles, outre les caractéristiques propres à chaque armée (N’aller pas jouer des gaulois comme vous jouez des Parthes), les animations sont belles, les armées ont fières allures, les maps sont chouquettes, et je ne parle même pas des villes qui sont vraiment superbes.

Au niveau tactique, on est en terrain connu. Je me demande si les unités ne fuient pas un peu plus qu’avant en moyenne, mais c’est ptet la faute des unités low level. Un point qui change, les unités de cavaliers du général sont bien, bien weak. Les généraux, alors que les dégommer relevait auparavant du charnier (Qui n’a pas hésité à lancer des batailles sur un précédent opus parce qu’en face il y avait 3-4 généraux et leurs unités de grobills), la, il faut faire carrément gaffe à ne pas se faire foutre en l’air son général sur une charge un peu audacieuse. Pas gênant en soi, mais le général devient une unité d’appoint, bien plus précieuse par ses comps et ses pexs que par son impact direct sur la bataille.

Au niveau unité, le choix est vaste, ce qui est bien, et reflète parfaitement les compositions de chaque « civilisation » en permettant de lui donner un style de jeu très différent. La ou les grecs vont prier pour que l’adversaire les attaques de front, avec des cavaliers, les romains auront eu un style nettement plus agressif, tandis que les Parthes chercheront à éviter les batailles rangées. L’un dans l’autre, les unités sont variés, les styles aussi, les compétences spéciales permettent de booster un peu les batailles, et les romains sont un chouillas moins grobillesque que sur l’édition précédente (Bon, la fin des routes impériales est aussi un bon debuff pour Rome, même s’il ne change pas la bataille en elle-même).

Non, pas vaste à ce point.
 

Le son est un point qui ne m’intéresse guère dans les jeux, donc je vais me contenter de dire que c’est agréable, et que les bruitages sont sympas (même si la redites des phrases des personnages lasse sur la map générale).

 
Bref, RTW 2, ça saucissonne du cartilage de porc, alors jouez-y !
A très bientôt pour la critique de « Baldur’s gates 3 ».

 

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