mardi 22 octobre 2013

Le Lion est-il un animal supérieur ? Comment l’absence de trafic d’organes chez les grands félins prouve leur manque complet de civilisation.


La vente d’organe est l’apogée de la civilisation moderne, sans déconner, réfléchissez 5 secondes à l’ensemble des facteurs qui sont nécessaires pour aboutir à un système pareil, et que les grands félins (et plus particulièrement, le Lion) ne possèdent pas !

En premier lieu, pour pouvoir faire de la vente d’organe, il faut des organes. Vous me direz, ici, le Lion est proche de l’homme, car il possède aussi des organes. Notons néanmoins qu’ils sont moins bien (Personne ne chope de lions clochards dans les ruelles des quartiers pauvres pour leur voler un rein, parce que ça n’intéresse personne) et qu’ils sont en sus moins connus. (Perso, si je dois choper un foie de Lion, je risque de finir avec sa vésicule)

Le lion a du swag, pourvu qu'il crève!

Ensuite, il faut pouvoir transporter ces organes. La, il y a quelques centaines d’années, le Lion avait le beau rôle. Il allait plus vite, plus loin, de manière plus efficace, et sans connaitre de changement de cheval, la classe. Pour autant il ne pouvait pas transporter un cœur palpitant, d’une part car il le mangeait, crétin d’animal, mais en plus parce que la conservation au frais dans la savane, c’est pas trop ça. De nos jours, l’homme, cet animal glorieux, a développé la voiture (Et sa sous-catégorie, l’ambulance moche) et peut envoyer en quelques heures l’intégralité d’un corps humain du Corcovado ou il s’est suicidé à la clinique miteuse des favelas de Rio. (Oui, heures, y a des bouchons).

Alors quand la mafia transfert l’intestin grêle d’un enfant albanais vers un pétromafieux soviétique en quelques heures, on peut parler de prouesse technologique (dans ton cul le Lion).

La, il faut pouvoir transplanter l’organe dans son nouveau corps. Le Lion est assez mauvais pour cette tâche, infoutus de se laver les pattes, ne stérilisant pas son environnement et n’utilisant aucune aide technologique pour réaliser le transplant, la chirurgie lionne, admettons-le, pue du cul. A contrario, l’homme, lui, forme une tripotée de chirurgiens, qui après 15 ans d’études peuvent désormais gagner le dixième d’un footballeur pro (et le quintuple d’une infirmière). Du coup, ces derniers, quand on leur propose un peu de rabe, se laissent tenter, et servent désormais de lien à la Mafia, réalisant les meilleures opérations possibles sur de vieux riches, remplaçant intégralement leur sang par celui d’une jeune vierge de 18 ans, ou éventuellement, s’ils sont vraiment très riches, par du sang de licorne.

Je trouvais cette image vraiment très moche.


Enfin, il faut une cible. Là ou le Lion est un animal résolument socialiste, partageant de manière relativement équitable ses ressources (en viande, principalement), empêchant la création d’une classe supérieure qui pourrait se payer ce genre d’opérations, l’homme, lui, a permis à une minorité de devenir suffisamment riche pour pouvoir s’acheter la vie des autres, et à une autre minorité de devenir suffisamment pauvre (et peu nombreuse) pour que le vol de leurs organes suscitent au mieux un soupir exaspéré en finissant sa pizza devant « Zone Interdite ». Le Lion a ici encore un train de retard.

On peut donc en conclure que le Lion n’est pas un animal civilisé, et que son titre de roi de la jungle ne lui servira à rien quand on aura fini de les raser !

La semaine prochaine nous verrons pourquoi la perestroïka n’a jamais été appliquée par les girafes ougandaises.

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